Arritha

Date de création : 26/03/2021
Race : Halfelin
Réputation : Héros
Clan : Les Tard Venus
Monstres tués : 57 - Aventuriers tués : 7
Insaisissable Capuche de rôdeur de maître de Justesse - Tête
Impitoyable Armure astrale de qualité de Justesse - Buste
Carabine harpie - Deux mains de fusil
Impitoyable Giberne de maître (7 munitions) - Contenant de fusil
Insaisissables Bottines sylvaines de qualité de Justesse - Pieds
Insaisissable Anneau ailé de qualité de Justesse - Fétiche

A la ceinture :
   Impitoyable Arc de guerre de maître de Justesse - Deux mains d'arc
   Impitoyable Carquois de maître de Justesse (6 munitions) - Contenant d'arc

Don = Prudence

Haut-Fait [Entrer dans l'histoire]

Orc Lien avec Bagar
Elfe Lien avec Rage

Cheval : Falke
Mulet

Description

Arritha La Rithon
 
 
-1ÈRE PARTIE-

Arritha est «a biyou», c'est ainsi qu'on désigne les individus qui ne sont ni femelle, ni mâle.
Les Déyas, un melting-pot de divinités, l’ont fait ainsi.
Il deviens vite évident que certaines se sont plus attardées sur son cas que d'autres :
«Aplaon» la déesse de la confiance mais aussi de l’outrecuidance,
«Jaya» de qui jaillit la fidélité et la célébration
et puis surtout, «Faxael» ; impétuosité et déchaînement.

Surtout...    
«C’est interdit, oui c’est interdit,
mais mon coeur y a droit...»
Ce chatouillement incessant...        

Arritha est né un soir, entouré de feuillus, au bord de l'eau, à la saison des graines qui volent.             
Iel a grandi au coeur d’une population d'humains et d'halfelins.            
Une petite communauté sans histoire regroupée sur les terres dites de Guédérnar, loin au sud ouest de Kigard, si l’on se fie au boulottes dans le ciel.   


                 

Les Vatrass sont les gardiens des lois qui régissent cette bourgade.            
A biyou, selon leurs croyances, est le résultat d’une lutte fratricide dans le ventre de la génitrice.
Ce serait l’équivalent d’une forme de destruction du lien. Un tabou pour ce peuple qui doit sa survit à la cohésion familiale.


Arritha n’a pas eu connaissance de ses géniteurs, ce sujet est clos.             
Malgré tout, iel conserve dans son esprit de joyeuses images de son enfance.           
Iel profitait d'un entourage chaleureux, avec de la musique, des rires et des chopes qui se cognent les unes aux autres.            
Toujours, le spectacle fascinant des mains qui se joignent et des corps qui s’enlacent...             
Pour Arritha, l'A biyou, les sourires, les mots drôles, parfois tendre. les yeux et les oreilles. 

Fascinant...           
«C’est interdit, oui c’est interdit,           
mais mon coeur y a droit...»            
Cette soif jamais étanchée...

On l’a élevé, accompagné et conseillé du mieux qu’on pouvait, selon les lois.                        
On lui as donné un arc, pour la distance. On lui a as appris à chasser, à survivre.

La distance...           
«C’est interdit, oui c’est interdit,             
mais mon coeur y a droit ...»            
Cette tempête qui menace de tout renverser...



-2ÈME PARTIE-

Un beau matin blanc, sous le souffle des feuillus, accompagné du clapotis cadencé de l’eau, Arritha s’est fait chasser. Iel s’était trop rapproché, encore. Cette fois iel a touché, attraper la main d’Efra, son camarade, c’était plus fort qu’iel. 

- « Non ! Que fais-tu ! Arri ! »                        

- « Je... J’ ai pas fais exprès... Ça va ! »                        

- « Non, ça ne va pas ! Si les Vatrass l’apprennent ! ... Je ne sais pas... Que vont-ils vont te faire ! Et à moi ?! »              

- « T’as rien fais toi ... Et je crois pas que ce soit grave ...»              

- « Quoi !? Mais tu as perdu la raison ?»                        

- « ... Non... C’est vous tous qui l’avez perdue. »                        

- « ... »                 

- « C’est trop, Efra tu sais ! oui !? C’est pas juste ! Moi aussi j’ai envie de vous prendre dans mes bras ! Même que ça me fait trembler cette idée mais j’en ai besoin ! J’ vous sens tout près, la chaleur qui sort de vous, vos odeurs ! C’ est trop cruel !                         

- « Arri... »              

- « Non ! Si j’avais pas les renardes près de moi, je serait mort !
J’suis sûr j’en serait mort tellement j’ai froid de vide ! Même elles j’ai dû les dresser en cachette, ces petites boules de poil... Quand je vais dormir dans les bois, elles me tiennent chaud au ventre, elles appaisent mon sang. »            

- « Arri, derrière toi... »

Efra S’adressa au gardien pour le saluer puis regarda Arritha l’air troublé et baissa la tête.  

Ils n’ont pas pu comprendre, il y avait trop de peur dans leurs yeux, dans leurs oreilles, partout...           
A biyou reste a distance. Arritha s'est fait bannir.           
Alors, sur la route, iel n’était pas trop triste étant persuadé que quelque part, la peur serait moins forte, qu'il ferait moins froid.     


«...Mon coeur y a droit ..."                       
cette fièvre impossible à négocier...   


-3ÈME PARTIE-

Arritha veut toucher, serrer, heurter.                      
Iel a serré des mains, reçu des tapes dans le dos, échangé des accolades, puis s’est battu.                       
Ces maladresses dans les échanges furent de bonnes entrées en matière.   

Arritha l’A biyou s’est battu et c’était bon.
Au début iel encaissait les coups, voulait les sentir, accueillir ce remous étranger.                
Toute cette attention, brûlante, sur iel, cette volonté féroce de l'atteindre...                       
Iel se battit tant et plus, ses mains, ses bras, ses cuisses, se couvrirent d’hématomes tandis que sa peau et ses muscles s’épaissirent, se tonifièrent.                       
Iel dû bien esquiver parfois pour ne pas s'évanouir et ça, iel savait faire, contrairement a rendre les coups efficacement.              

Finalement, iel a trouvé d’autres auprès de qui se battre.             
S’est battu aux côté d'eux et d'elles.             
Et on les récompensait pour ça !               
Enfin, pour ça iel prit son arc, le but étant de vaincre l'adversaire.  


-4ÈME PARTIE- 

Il fallu quitter, encore.
Pas assez le goût de la lutte chez ces camarades. Pas assez d'étreintes. Comme si une nouvelle fois, une froide pudeur s'était installée dans le groupe.
Tars-Venus de demain...

Mais pas seul cette fois-ci, non.             

Houss et Bagar partent avec Arritha.
Ses âmes frères. 
Ce chatouillement, cette soif, cette tempête, cette fièvre, ils les connaissent.
Tards-Venus d'aujourd'hui !

      

~~~~~~~~~~~~~~~~
 

- " Il est passé où le saussiflard ?"  
          
- " Peut-être dans mes poches !? Fouille moi ! Fouille moi !  
Bagar ! Tu cherche un truc toi aussi ?

- " Le baroud, la chicane, le grabuge ! ...Ou un bon ch'wal bien gras ! J'hésite... "