Coccolitho

Date de création : 30/03/2021
Race : Gnome
Réputation : Héroïne
Clan : Les Lames d'Obsidienne
Monstres tués : 14 - Aventuriers tués : 0
Royal Chapeau du nomade de maître de Conscience - Tête
Céleste Guenille de maître de Conscience - Buste
Céleste Sceptre de maître de Conscience - Main droite
Dominant Grimoire de qualité de Conscience - Main gauche
Célestes Souliers de maître de Conscience - Pieds
Céleste Perle de Conscience - Fétiche

A la ceinture :
   Céleste Sceptre de maître de Conscience - Main droite
   Céleste Grimoire de Conscience - Main gauche

Don = Ingéniosité

Haut-Fait [Entrer dans l'histoire]

Cheval
Mulet : Balancine
Mulet : Halebas

Description

"Sommes-nous bien vivants ou ce monde n'est-il qu'une illusion?" Telle est la question qui me taraude les nuits de grande lune. A qui, à quoi se fier? Chaque jour nouveau m'apporte son lot d'obscures et vagabondes pensées qui viennent pertuber mon heureuse nature.


Je me nomme Coccolitho, et je ne suis pas de celles qui vont vous importuner avec le récit détaillé et circonstancié de leurs histoires de famille, de leur père, de leur mère, et des tracas de toute la smala ....
 
Donc, qui suis-je ? C'est par pur souci de vous éclairer que je me vois tenue d'évoquer ma personne et quelques faits anciens. Il y a belle lurette, à l'aube des temps connus, je fus abandonnée telle une vieille chaussette par une révoltante et royale andouille, sur le très vaste Ancien Monde. Ayant eu la bonne fortune de naître gnome avec un caractère d'une trempe exceptionnelle, je pris mon envol, voyageant sans relâche, solitaire, et heureuse de l'être, baguenaudant de-ci, de-là, poussant de fréquentes pointes jusqu'aux terres désolées et gelées du nord, sans négliger la direction sud, les déserts brûlants, emportée par mon élan je filais à l'est, à l'ouest, poussant la témérité jusqu'à sauter par-dessus les mers jusqu'à une île aux plages douces et blondes sous le soleil de minuit. Je croisais des caravanes, faisant un bout de chemin avec l'un puis l'autre, mais préférant malgré tout une vie de bohème à tous les avantages qu'apportaient ces majestueuses cités  qui s'édifiaient petit à petit.
J'allais donc au hasard, n'espérant rien, ne cherchant rien, avec la vague intention d'arriver nulle part .... mais rapportant de ces explorations les nombreux fruits de la Connaissance des plantes et herbes rares. N'étant ni guerrière, ni belliqueuse, ne nuisant à personne, j'utilisais ma poudre d'escampette lorsque je rencontrais des mercenaires, bien propres sur eux, et qui plantaient leurs lames odieuses dans mon dos ingénu.
 
Le temps s'écoulait. Maintes propositions m'étaient faites pour rejoindre tel ou tel clan, mais je tenais à ma liberté à un point qu'on peine à imaginer. Les saisons passant, l'ennui s'installa doucemant dans mon train-train quotidien d'exploratrice et une halte prolongée sous les murailles de la plus belle, la plus majestueuse, la plus accueillante cité qu'on puisse imaginer s'imposa à moi.

Hormis le va-et-vient des représentants des races déconcertantes que sont les humains, les nains, les orcs, les elfes qui peuplaient la ville, tout allait bien pour moi. Petit à petit la curiosité s'empara de quelques habitants et c'est un orc, dont je ne saurais donner qu'une idée approximative du physique, si ce n'est qu'il semblait avoir reçu comme tous ses semblables d'ailleurs, un coup de masse qui aurait écrasé en grande partie sa boîte crânienne réduisant par là-même sa masse cérébrale, qui se montra fort aimable et très loquace.
Surprenant !!! tant il était difforme et disgracieux aux yeux d'une gnomette ! Ce n'est pas que je sois belle, je suis même un peu contrefaite, mais la beauté ne se juge qu'à l'aune de l'apparence d'autrui. 
 
Dotée d'un caractère plaisant et ouvert à l'écoute de tous, j'acceptais la conversation et celles qui suivirent. Petit à petit je fus admise à résider dans les murs, on me proposa quelques expéditions en bien agréable compagnie, et d'aventure en épopée, je renonçais à ma solitude compacte, et optais pour la sécurité clanique. 

« J’ai l’honneur de demander
Vos soutiens
Gravons nos noms au bas
D'un parchemin »

 
Mon discours était prêt, et juste quand j'allais prononcer ces paroles au pied de la Gardienne de Glace, et alors que je commençais à avoir le feu sacré, je finis toute feu toute flamme ! La Catastrophe d'ampleur mondiale plongea les peuples dans l'effroi. Je me rappelle les Foudres du Ciel, les turbulences rougeoyantes d'un monde qui s'embrase jusqu'aux confins des terres connues.... les populations se tordant dans des souffrances mentales indescriptibles ..... et puis le réveil dans un monde nouveau.
 
J’émerge et reprends mes esprits disséminés par-ci, par-là …. Roches noires, fumantes, paysages dévastés, environnement sans vie, il n’y a pas de place ici pour une petite gnome. J'éprouve la fragilité de mon existence, je suis démunie de tout.... Dotée de cinq sens plus lamentables les uns que les autres, je ne sais plus rien. Comment survivre à un tel déchainement du ciel ?
 
Je sors mon petit guide de l’apocalypse.
  • Comment se déplacer ? ah ! un cheval là-bas qui attend tranquillement que je lui trouve une utilité.
  • Avec qui ? Les amis ? ils ont disparu ou ont péri. 
  • Où aller ? vers un lieu tranquille. Oui, mais je rencontre des gens malintentionnés qui ont monté une petite dictature au Nord-Ouest, et exigent à l’aide de menaces, de leurs poings, voire d’armes, que je leur donne mon cheval, mes ressources, ma vert… et tentent d’en finir avec moi …. Et je ne suis pas en position de leur éclater la truffe pour exprimer mon refus courtois mais ferme.. 
Tout-à-coup :
« Bonjour Coccolitho, serais-tu Coccolitho, la jeune recrue qui…..... que…..... Si jamais tu veux faire un petit bout de route ensemble ..….  »
 
Je le reconnus à sa voix, l’ancien orc d’avant la fin des temps ! L’estropié s’était transmuté en une masse cubique de muscles, toute en barbe, sourire en coin, sur son trente et nain !
 
Tout se précipite alors. Sur son conseil, je deviens membre du clan "Les Lames d'Obsidienne" qui m’accueillent ; les compagnons de l’Ancien Monde se précipitent à ma rescousse. Je suis sauvée.
 
 
Cette nouvelle vie me convient. C'est ainsi qu'au lieu de baguenauder à droite, à gauche, à profiter dans l'insouciance des plaisirs de la vie dans des contrées sauvages, je décide de m'engager sur la voie de la stabilité et du labeur consenti.

Je m'adresse au bureau des métiers :
" Bonjour ! Je désire en finir avec cette vie d'oisiveté et plus ou moins me spécialiser dans un métier d'avenir "
 
Le recruteur prit une grande inspiration :
" Popopop .... jeune écervelée, tu auras de grosses déconvenues si tu signes tout de go pour un enseignement supérieur. P'tite tête ! il est plus​ aisé de défaire que de faire, au moins pour commencer. Compris? »
 
Ainsi je signai mon contrat d'apprentissage.
Patience et longueur de temps, tels sont les termes du contrat, tels sont maintenant mes maîtres mots. 
 
Mais comme celles et ceux de ma race, je suis gnome, "ce que la Nature a fait de plus ingénieux et de curieux, mais il y a chez moi une part de chaos ingouvernable"  : en catimini, impatiente, je me suis inscrite pour un enseignement en Alchimie, un métier supérieur que j’estimai indispensable sur mon sentier de lumière et pour lequel j’ai dépensé une énergie folle. Je concocte, mêle les herbes et les viscères d'animaux, et je maîtrise toute la complexité des recettes, mais mes philtres et potions n'ont pas grand succès et me restent sur les bras. 

Je n’en dirai pas plus….C’est un métier....... plein de charme …...mais le plus inutile qui existe !
 

 
Heureusement me parvient à la même époque, une proposition pour le moins surprenante signée de mon mien ami, celui qui m’a retrouvée, mais oui c'est lui !  l'orc, le nain, Nohe le forgeron.
Dame Coccolitho .......... ........vous faire participer davantage à mon travail…. ........ mutuellement bénéfique.... .......qu'en dites-vous ? "
Très impressionnée par cette proposition je commence par douter.
Allez, ça doit être une blague d'un stagiaire de Nohe le Forgeron, qui dégénère ! "
 
Relecture faite, je me dis que les mots employés ne pouvaient pas être ceux d'un petit neuneu de stagiaire. Cette proposition avait tout l'air d'être sérieuse.
C'est une entraide qui m’était proposée. Nohe m'avait beaucoup aidée dans le passé, sans rien demander en retour, et maintenant il me faisait une proposition on ne peut plus généreuse. Aucun apprenti ne pouvait espérer pareille bonne fortune.
 
Et je suis depuis, en tout bien tout honneur, l’apprentie dévouée du prestigieux Nohe, devenu maître-forgeron réputé, qui ne m’a jamais laissée choir. J’apprends à façonner le fer et le cuivre à ses côtés et je l’accompagne dans ses pérégrinations, l’aidant dans ses travaux et au transport de son imposant matériel.
 
"Et la chasse aux ennemis ?" me demande-t ’on parfois. Je ne suis pas une âme chagrine pour dire que la violence, c’est pas pacifique. Rien n’est plus facile à trouver qu’un ennemi, personne n’est exigeant. Devant les brusques montées de ferveur guerrière entre clans, il m’est arrivé de me transmuer au cœur de la nuit en une combattante téméraire à la main sûre et avisée. Et tenter de trouer ainsi l’ennemi de la mort qui tue, sans que cela touche à la névrose. Fantasme de l'héroïsme auquel je ne suis pas insensible, comme tout un chacun ! Ça m’arrive, mais cela reste anecdotique. Je ne suis pas une va-t’en guerre.
Je me suis trouvée une autre manière de me définir, et d’aider mes compagnons lors des campagnes guerrières, grâce à la magie protectrice de divers parchemins et parfois –- si si ! ---  de mes potions.
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Et désormais je poursuis ma route vers un destin que j’ignore... ….. tout reste à écrire….