Date de création : 26/03/2021
Race : Saurien
Réputation : Héros
Clan : Les Pourfendeurs De Glottes
Monstres tués : 97 - Aventuriers tués : 1Crâne rituel de maître [MM +5٪] - Tête
Plastron noble de qualité [Pré +5٪] - Buste
Hache de guerre de maître [Pré +5٪ | FOR +1] - Une main
Bouclier sacré de maître - Une main
Bottillons ailés - Pieds
Anneau de qualité [MM +5٪] - Fétiche
A la ceinture :
Fouet de maître [Pré +5٪] - Une main
Bouclier dragon de qualité [MM +5٪] - Une main
Régénération
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Lien avec Von Fanel
Cheval : Horace
Mulet
Dans la fraicheur du soir un homme assis autour du feu s’affaire. D’imperceptibles murmures incantatoire s’échappent de sous la grande cape recouvrant le personnage. De cet homme massif se faisant appeler Balthazar, on ne distingue que de grosses mains noueuses crispées sur une dague et une mâchoire carrée maugréant imperceptiblement.
Soudain :_”Bon sang, maudit caillou !Veux tu bien sortir de ton trou!Quel artisan trop zélé,a bien pu, ici, te sceller ? ”
L’homme laisse tomber l’objet sous le regard de quelques nains goguenards. Leur science était un art exigeant et obscur pour qui n’était pas familier des mines. Après avoir pris une grande inspiration, il reprend la lame et tente a nouveau d’extraire la gemme retenue en son sein.
Quelques instant plus tard, il se lève, et semblant toiser l’assemblée autour du feu, prend son arc et avance dans la clairière où s’était installé le campement. Il s’approche d’un arbre, sort un morceau de cuirs bleu en lambeau, l’épingle contre le tronc à l’aide du poignard serti et recule d’une dizaine de pas. Il faisait face à sa Némésis. A travers ce carré de peau il revivait les angoisses et frayeurs qu’il avait vécu dans les Crocs Blancs. Des années durant, il avait subit les affres du froid, luttant avec les trolls pour un abris. La rancune qui en résultait était palpable, cependant pour réussir son tir il savait qu’il devait muer sa rage en concentration. Suivant cette idée, il relève son arc tend son bras, sort une flèche et tend la corde. Immobile, il semble que le temps s’arrête. Une seule chose vient perturber cet instant : le léger balancier du grand chapelet d’objets marins enroulé autour de son bras droit. En un instant, il insuffle à son arme une aura obscure et relâche le projectile. Dans un bruit sourd, la pointe acérée se fige dans le tronc.
Après avoir vidé son carquois sur les lambeaux de peau, il va récupérer ses flèches et range son arme à son épaule. Ce petit exercice l’avait délassé et il savait qu’en temps voulu entrainer son habilité ferait la différence entre la mort et la vie.Il retourne vers le centre du campement agité de rires gras et discussions passionnées. Dans ce groupe bigarré il avait trouvé une forme de tranquillité. Il sait qu’à tout moment cela peut dégénérer et cela maintient tout le monde dans un certain état de tension. Cependant, la majeure partie du temps, le courroux de l’équipe était dirigé contre un aventurier insouciant qui n’avait pas pris mesure de la versatilité morale du groupe, ou un clan n’appréciant pas leur vision toute personnelle du bien et du mal. Bien que peu enclin à la discussion, il appréciait ce brouhaha.Assis adossé à un arbre, il fixe le foyer. Ces flammes dansantes lui rappellent sa vie d’avant. La grande salle à manger avec l’immense cheminée qui chauffait le manoir de sa famille. Il se souvient de son île natale, les côtes battues par les vents, l’animation du port où sa famille affrétait des bateaux pour la pêche ou pour expédier des cargaisons de riches marchandises. Ils avaient fait fortune en partant à l’aventure et pour ces besoins avait été rompu aux maniement des armes et de la diplomatie. Tout allait bien pour eux jusqu’à ce jour où tout basculé. Alors qu’il était parti en mer il vit une immense vague le submerger. Il savait bien que face à la puissance des flots toute tentative serait vaine. De son esquif, il ne resta qu’un tas de planches flottant. S’accrochant tant bien que mal, il avait réussi à survivre à cette tempête. Pendant sa dérive il cherchait à se remémorer des textes anciens ou des légendes faisant mention d’un tel évènement. Rien ne lui venait à l’esprit, la soudaineté et le gigantisme de la vague le faisait douter de son souvenir. A ce moment là, il s’inquiétait pour les bateaux de la famille… Inquiétude qui semble désormais futile. Quand il arriva à l’endroit ou devait se trouver l’ile… Rien… Seulement des débris et des corps flottants ça et là… Après la stupeur, la faim et la fatigue lui rappelèrent sa condition. Il se mit en quête d’une embarcation et de vivre. Dans la somme des objets flottants lui permis de remonter une embarcation et de faire quelques provisions. Il chercha un temps un signe de vie mais rien…
Ainsi commença son errance. Désormais, il était animé d’un désir de retrouver une trace de vie des habitants de son île…
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